Jérôme Lefebvre.

À la rencontre de Jérôme, régisseur technique au Messageur

Le parcours de Jérôme est pour le moins atypique. Entrepreneur dans l’âme, après une expérience de chimiste, il décide de faire une reconversion professionnelle pour devenir technicien du son. Après plusieurs expériences, le lancement de son auto-entreprise et la création d’une SCOP, il rejoint l’équipe du Messageur.

« J’ai commencé ma vie professionnelle comme chimiste dans l’industrie pharmaceutique. Après 5 ans, j’ai décidé de changer de domaine. Musicien amateur, je commençais à m’intéresser de près à la manière de m’enregistrer et d’enregistrer les musiciens que je rencontrais. Je suis alors monté sur Paris pour suivre une formation de 2 ans comme technicien son. »

Avide de connaissances, passionné de musique et de son, il collabore avec de nombreux professionnels du secteur avant de monter son entreprise.

« J’ai complété ma formation en travaillant comme salarié dans des boîtes d’événementiel puis j’ai décidé de partir en freelance en créant mon auto-entreprise de sonorisation et d’enregistrement studio Sonophore. »

En 2014, il s’associe pour créer la Scop Coopilotes, spécialisée dans l’accompagnement et la création d’événements éco-responsables et accessibles. C’est à cette époque qu’il collabore avec Le Messageur pour le sous-titrage en direct.

« Je suis alors régisseur technique et ingénieur du son. Nous proposons à nos clients l’inclusivité de leurs événements avec l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, la langue des signes, la boucle magnétique sans oublier le sous-titrage en direct avec notre partenaire Le Messageur. »

De fil en aiguille, ses aspirations et ses engagements le conduisent naturellement vers Le Messageur. En 2017, c’est la fin de Coopilotes mais Jérôme continue de travailler comme technicien en freelance pour le Messageur. En 2018, Jean-Luc Le Goaller, co-fondateur du Messageur, lui propose  le poste de régisseur technique.

« C’est le début de l’aventure ! »

Il évoque son profond attachement au modèle coopératif :

« Il était alors essentiel pour moi d’intégrer une Scop pour participer aux décisions de manière démocratique et œuvrer à un projet d’utilité sociale. »

Très investi dans son travail au quotidien, Jérôme aime réfléchir à l’optimisation de l’accessibilité pour offrir aux bénéficiaires une expérience de qualité, la plus confortable et enrichie possible.

« J’apprécie la liberté d’essayer, d’innover, de créer une expérience plus riche, plus « plug&play » pour nos clients et bénéficiaires. » Il ajoute : « Leur satisfaction est importante pour moi. Ils doivent se dire « l’accessibilité, c’est simple et essentiel dans une société qui veut réellement être inclusive. »

Il conclut :

« Mon travail a du sens et c’est important pour moi. »

 

Photo réalisée par la photographe rennaise Frédérique Jouvin

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