Photo Sur Laquelle On Aperçoit 2 Femmes Réalisant Des Travaux. L'une D'entre Elle Tend Un Casque Anti-bruit Face à L'objectif.

Protéger son audition face aux bruits : agir avant la perte auditive

Les conséquences du bruit sur l’audition peuvent avoir des répercussions graves sur la santé des individus. En effet, une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut entraîner des lésions auditives permanentes. Les cellules ciliées présentes dans l’oreille interne sont particulièrement vulnérables au bruit excessif, ce qui peut entraîner une perte auditive irréversible. Il est donc essentiel de prendre des mesures de prévention pour protéger notre audition et préserver notre santé auditive.

Les différents types de bruit au travail

On retrouve généralement ces bruits dans le monde industriel, Ils  causent parfois une perte d’audition dès la première exposition. Mais la plupart du temps, ils sont la cause d’une perte auditive graduelle et entament insidieusement le capital auditif des individus.

Les bruits continus

Lorsque l’on parle de bruit, on oublie généralement que les bruits continus sont une source de stress pour l’oreille, qui amoindrissent l’audition. Ce sont des bruits générés par des machines fonctionnant sans interruption, toujours sur le même mode, généralement dans l’industrie mais pas que ! On pensera en particulier aux pompes, aux machines tournantes ou encore aux ventilateurs et aux souffleries.

Les bruits répétitifs et impulsifs

Également à l’origine de pertes auditives : les bruits intermittents selon un cycle (le bruit croît puis décroît rapidement) ou encore les bruits à caractères impulsionnels répétitifs d’impacts (comme les pneumatiques) ou d’explosions (comme l’estampage ou le pilonnage). Les tonalités marquées, vibrations et impacts répétés dans les machines tournantes, peuvent générer des sons particulièrement nocifs. Le martelage en chaudronnerie est une cause de surdité qui a marqué l’histoire d’une commune de la Manche haut lieu depuis plusieurs siècles de la fabrication des cloches, Villedieu-les-Poêles, dont les habitants s’appellent les Sourdins.

Les bruits de basse fréquence

Enfin les infrasons et les bruits de basse fréquence (généralement le fait de gros moteurs et de centrales énergétiques) peuvent avoir des conséquences sur la santé, dues aux vibrations, même lorsqu’ils sont inaudibles pour l’oreille humaine : fatigue, dépression, troubles anxieux, maux de tête, difficultés de concentration, vertiges, nausées…

Les bruits dangereux de la vie quotidienne

Nous venons d’évoquer les risques liés aux activités professionnelles bruyantes (chantiers, usines, etc.) mais il n’y a pas que dans la vie professionnelle que nos oreilles sont soumises aux dangers du bruit… Petit tour d’horizon des autres bruits de notre quotidien :

Les bruits nocifs dans l’environnement domestique

On parle ici du bruit de la route, des transports en commun et en particulier du train, de l’avion ou de la moto, mais aussi des bruits de voisinages (bruits domestiques, travaux, tonte, etc.). Suivant leur distance, la durée d’exposition et leur intensité, la gêne qu’ils occasionnent peut certes être plus éphémère, mais pas pour autant moins dangereuse.

Les risques auditifs lors de loisirs bruyants

Ce sont les bruits auxquels on songe en premier dès que l’on parle de perte d’audition : une exposition durant quelques heures à un bruit fort comme une musique dans un concert ou un festival, ou encore un après-midi au karting est source bien connue de désagréments auditifs. Ces dommages peuvent être ponctuels comme permanents. Protéger ses oreilles est indispensable pour se préserver de troubles auditifs.

Les différents troubles auditifs

Les troubles de l’audition se manifestent de plusieurs façons ; qu’ils soient temporaires ou permanents, on retrouve notamment la perte auditive, l’hyperacousie ainsi que les acouphènes.

Le perte auditive

La perte auditive peut être causée par des lésions du conduit auditif externe, de l’oreille moyenne ou de l’oreille interne. Cela peut par exemple provenir :

  • du vieillissement : nos oreilles vieillissent comme le reste de notre corps, et la perte d’audition liée à l’âge, la presbyacousie, est ressentie en moyenne à partir de 55 ans ;
  • d’un traumatisme physique, comme un traumatisme crânien, un coup ou une blessure à l’oreille ;
  • d’une pression sur les nerfs auditifs  ;
  • d’un contact avec des produits chimiques, comme ceux utilisées dans l’industrie. Ces produits, appelés substances ototoxiques, peuvent également augmenter l’impact du bruit et augmenter le risque de lésions auditives sur le lieu de travail. C’est le cas de certains agents toxiques professionnels comme le monoxyde de carbone, les solvants aromatiques ou l’acide cyanhydrique ;
  • de la consommation de certains médicaments : certains antibiotiques, anti-inflammatoires, anti-dépresseurs, diurétiques, traitements du cancer ou encore traitements antipaludéens peuvent causer des dommages irréversibles ;
  • d’une infection (virale ou bactérienne) : on pense notamment à la rubéole, la méningite, la rougeole, les oreillons mais également syphilis ou un zona ;
  • d’un traumatisme sonore aigu : via de la musique amplifiée (concert, boite de nuit), des marteaux piqueurs pendant des travaux comme nous l’évoquions plus haut, on peut aussi être victime du bruit assourdissant d’une arme à feu, d’une explosion ou d’une détonation.

La perte d’audition peut concerner une oreille ou les deux. Le niveau de surdité correspond à une moyenne mesurée sur l’oreille gauche et l’oreille droite sur une série de fréquences impliquées dans la compréhension de la parole. Il existe 4 degrés de surdité :

  • légère, quand il s’agit d’une perte de 21 à 40 décibels (dB) ;
  • moyenne pour une perte de 41 à 70 dB ;
  • sévère pour une perte de 71 à 90 dB ;
  • profonde pour une perte de plus de 91 dB.

Nous vous invitions à relire notre article sur le sujet : https://www.lemessageur.com/4-niveaux-de-surdite/.

La perte d’audition, qu’elle soit légère ou sévère, doit faire l’objet d’une consultation médicale dès qu’elle est soupçonnée. Il est important de prendre rendez-vous au plus vite pour avoir un diagnostic rapide et bénéficier ainsi du meilleur traitement. Une perte d’audition  qui survient brusquement est une urgence médicale. Les traitements proposés dépendent de la cause et peuvent impliquer, entre autres :

  • l’usage de cortisone (notamment en cas de surdité subite), par voie orale ou directement dans le tympan ;
  • la mise en caisson à oxygène hyperbare, pour permettre de respirer un air très concentré qui va apporter plus d’oxygène à l’oreille lésée ;
  • l’administration d’une solution saline hypertonique, qui permet de réduire une perte auditive après un traumatisme sonore ;
  • la pose de « yoyo », essentiellement chez les enfants, en cas d’infection de l’oreille moyenne ;
  • une stapédectomie, opération chirurgicale réservée à des conditions médicales spécifiques (surdité de transmission causée par l’otospongiose) dans le but de rétablir la transmission du son.

Si la perte d’auditive s’est installée, des moyens de compensation peuvent être proposés :

  • l’utilisation d’un appareil auditif qui permet d’exploiter au mieux, avec des réglages personnalisés, les restes auditifs ;
  • les implants à ancrage osseux qui ont pour but de transmettre la vibration sonore via la conduction osseuse ;
  • les implants d’oreille moyenne sont posés dans l’oreille moyenne pour amplifier la vibrations des osselets ;
  • les implants cochléaires sont positionnés dans la cochlée (située dans l’oreille interne) et proposés selon certains critères médicaux aux enfants et adultes ayant une perte d’audition sévère à profonde ;
  • les implants du tronc cérébral, sont positionnés dans le tronc cérébral s’il n’y pas de nerf auditif ou si ce dernier n’est pas ou plus fonctionnel.

Il est du ressort du médecin ORL d’orienter son patient vers  le dispositif le plus adapté à sa surdité.

L’hyperacousie

L’hyperacousie se définit par une hypersensibilité de l’ouïe et par une intolérance à certains sons de la vie quotidienne qui sont ordinairement bien tolérés.
Concrètement : que vous entendiez bien ou non, certains sons deviennent invivables : cela concerne aussi bien des bruits « légers » comme le bruit du vent, que des bruits plus « forts » comme des bruits de vaisselle. La plupart des personnes atteintes d’hyperacousie présentent d’autres symptômes, comme des douleurs, des migraines, de la fatigue, des nausées et peuvent aussi entendre des acouphènes.

Les causes de l’hyperacousie sont mal connues, même si on retrouve communément :

  • une infection de l’oreille ;
  • une exposition prolongée à un niveau sonore élevé ;
  • un traumatisme crânien ;
  • un choc émotionnel ou un stress post-traumatique.

Pour soulager l’hyperacousie, les solutions suivantes peuvent être efficaces :

  • rééduquer l’oreille dans l’objectif d’une désensibilisation à la gêne sonore ressentie, à l’aide d’un générateur de bruit blanc qui permet une exposition graduelle aux bruits insupportables de la vie courante ;
  • d’autres méthodes peuvent apporter des effets bénéfiques comme la sophrologie ou la relaxation : elles peuvent aider à gérer le stress et tenter de défocaliser de l’hyperacousie et  de la gêne ressentie au quotidien.

Les acouphènes

Les acouphènes se caractérisent par des bruits parasites, perçus dans une oreille ou dans les deux, alors même qu’aucun bruit extérieur n’est perceptible. Leur volume est variable, comme leur degré de dérangement et ils peuvent être temporaires ou permanents ; ils prennent la forme de bourdonnements, de chuintements, de cliquetis, de pulsations, de sifflements et/ou de vrombissements. Pour comprendre ce qu’est un acouphène, nous vous invitons à découvrir le test d’acouphène proposé par France Acouphènes (nous vous recommandons de baisser le volume de votre ordinateur avant de lancer la lecture de l’enregistrement sonore) : https://www.france-acouphenes.fr/entendre-des-acouphenes.html

Les causes des acouphènes sont diverses :

  • l’exposition à des bruits à niveaux élevés ;
  • les traumatismes sonores ;
  • on distingue les causes médicales comme des otites à répétition, la maladie de Ménière, la prise de médicaments pouvant abimer les constituants de l’oreille interne, la présence d’un bouchon de cérumen ou des troubles affectant l’apport sanguin à l’oreille interne ;
  • la perte d’audition liée au vieillissement ;
  • mais également les causes externes comme un traumatisme physique, crânien ou émotionnel, une blessure à l’oreille ou un AVC (accident vasculaire cérébral).

En cas d’apparition d’un acouphène, il est important de consulter au plus vite.  Des équipes pluridisciplinaires (ORL, psychothérapeutes, audioprothésistes et autres professionnels de santé) existent afin d’identifier avec le patient la stratégie permettant de soulager les acouphènes ou en tout cas d’apprendre à vivre avec.

Les normes et réglementations en vigueur

La loi définit des règles précises dont voici quelques grandes lignes :

En milieu professionnel :

À partir d’un niveau d’exposition quotidienne de 80 dB :

  • mise à disposition par l’employeur de protections auditives aux salariés exposés,
  • accès sur demande à des examens de l’audition par la médecine du travail,
  • information et formation des personnes exposées.

À partir d’un niveau d’exposition quotidienne de 85 dB :

  • Signalisation des lieux et périmètres concernés par un exposition à ces niveaux,
  • Port de protections auditives obligatoire des personnes exposées (vérifié par l’employeur),
  • Respect d’un niveau d’exposition maximum tenant compte des protections auditives individuelles utilisées de 87dB.

Lors de la diffusion de sons amplifiés :

  • Niveau d’exposition sur 15 minutes limité à 102 dB,
  • Mesure, enregistrement et affichage continus des niveaux d’exposition,
  • Information des publics sur les risques,
  • Mise à disposition de protections auditives (gratuitement),
  • Disponibilité de zones de repos auditif à niveau maximal de 80 dB permettant de faire des pauses sonores.

Les bons réflexes à adopter pour prévenir les problèmes d’audition

Que faire face à un volume sonore élevé ?

Nous exposons régulièrement notre audition à des niveaux sonores élevés, parfois même sans nous en rendre compte.
Car s’il est évident que des événements comme les concerts sont sources de bruit, d’autres nuisances qui font partie de notre quotidien peuvent également nous affecter : tondeuses à gazon, perceuse, certains aspirateurs, etc.

Il est important de bien repérer ces bruits nocifs dans son quotidien, pour être en mesure de s’en protéger. Vous pouvez pour cela télécharger l’application (gratuite) Höra (disponible sur iOS et Android), qui contient un sonomètre permettant d’avoir une mesure indicative des niveaux de l’intensité sonore.

Le bruit a des effets délétères sur la santé dès une exposition à 80 dB. Il est recommandé de porter des protections auditives dès ce niveau. Cela doit devenir un réflexe lorsque le bruit atteint 85 décibels, seuil à partir duquel on peut déclencher des acouphènes, voire une surdité.

Point de vigilance : quand on est atteint de surdité, on peut avoir la sensation d’une atténuation des bruits. Pour autant, le risque n’est pas moindre et il est essentiel d’avoir une prudence équivalente, voire accrue, pour protéger ses restes d’audition.

Amateur de musique : attention à la durée et au volume

Le volume d’un casque ou d’écouteurs peut généralement monter jusqu’à 100 décibels : bien au-delà des 80 décibels critiques pour vos oreilles… et cela, que vous écoutiez de la musique classique douce ou votre groupe de rock préféré, le risque est le même.
Par conséquent, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)recommande de régler le régler le niveau de volume des équipements d’écoute sans dépasser 60 % du maximum possible. Il est préférable de rester au-dessous de 80 dB.

Le problème ne réside pas seulement dans le fait d’écouter de la musique trop fort, mais aussi dans le fait d’écouter de la musique trop longtemps : la durée, l’intensité et la fréquence de l’exposition sont des facteurs qui influencent le risque de perte auditive.

En voiture, vous pouvez rapidement augmenter le volume de l’autoradio pour masquer les bruits extérieurs qui ne sont pas toujours agréables. En plus d’être nocif pour le système auditif, rappelons qu’un bruit excessif est également nocif pour la concentration du conducteur car il augmente les risques de distraction.

Donc réglez vos dispositifs d’écoute à un volume raisonnable, et évitez de dépasser une heure d’écoute consécutive. Votre oreille doit avoir du temps pour se reposer si vous souhaitez continuer d’écouter encore longtemps vos musiques préférées.

Le volume moyen d’un concert est de 100 décibels, ce qui représente un réel risque de blessure si des précautions ne sont pas prises. Pour vous protéger, éloignez-vous des enceintes. Bien entendu, le port de bouchons d’oreilles ou de casque anti-bruit est fortement recommandé.

Exposition forte ? Faites une pause au calme

Du son de notre réveil le matin au signal sonore des portes du métro et du tumulte continu d’un open-space la semaine, nous sommes constamment bombardés de bruit.
Pour vous protéger, vous devez faire des pauses pour vous reposer dans un environnement calme. Cela sera bénéfique pour vos oreilles mais réduit aussi à court termes les risques de stress, de fatigue et à plus long terme les risques d’accidents cardio-vasculaires.

Se protéger dans l’eau

L’oreille, organe de l’audition et de l’équilibre, est extrêmement sensible à l’eau. Il existe des bouchons d’oreilles spécifiquement conçus pour le milieu aquatique, imperméables et résistants. En les utilisant à la mer ou à la piscine, cela vous permettra stopper l’infiltration de l’eau dans le conduit auditif.
Le sel, le chlore ou les bactéries présentes notamment dans les piscines, sont des vecteurs de certaines infections douloureuses comme les otites.

Les équipements de protection auditive

Les EPI (Équipements de Protection Individuelle) ou PICB (Protecteur Individuel contre le Bruit) permettent de garantir le confort et la sécurité des oreilles. Que ce soit au travail ou dans les loisirs, les protections permettent d’éviter les dommages qu’engendre l’exposition au bruit.

Les bouchons d’oreilles

Plusieurs types de bouchons d’oreilles existent :

  • les bouchons d’oreille jetables à rouler : ils sont peu coûteux, hygiéniques car à usage unique et efficaces (réduction de 30 dB). Par contre ils sont irritants pour le conduit auditif quand on les porte plusieurs heures,  et ne permettent pas de communiquer dans un environnement bruyant. Idéal pour un concert à l’occasion !
  • les bouchons d’oreille jetables à tige : faciles à mettre en place, hygiéniques car le bouchon n’est pas manipulé directement, leur port est mieux toléré ; ils génèrent cependant beaucoup de déchets sur le moyen terme. Pour ceux qui ont un usage ponctuel mais cherchent un confort d’utilisation supérieur aux bouchons à rouler ;
  • les bouchons d’oreille réutilisables préformés : durables, pratiques, hygiéniques (pas de manipulation directe du bouchon), ils sont plus coûteux que les jetables et nécessitent un entretien rigoureux pour rester hygiéniques ;
  • les bouchons d’oreilles sur mesure : c’est la Rolls du bouchon d’oreille ! Hygiénique, confortable, durable, il demande un investissement de départ plus conséquent mais reste la solution idéale pour les personnes subissant des bruits élevés au quotidien dans leur travail ou leurs loisirs.

Les casques anti-bruit

Les arceaux antibruit se situent entre les bouchons et les coquilles pour casque ; ils se portent en serre-tête, sous le menton ou derrière la nuque. Durables (les embouts sont interchangeables), souvent plébiscités lors d’une exposition à des sons continus, c’est l’équipement idéal pour une utilisation intermittente.

Les coquilles anti-bruit permettent une protection auditive optimale tout en portant un casque de protection. En effet, elles peuvent s’installer sur un casque de chantier facilement et protéger l’oreille. Elles permettent des réduction de bruit importantes.

Les casques de protection auditive sont faciles à porter, très durables. Leur principal inconvénient est leur usage difficile avec des températures élevées.

Les bonnes pratiques pour prévenir les troubles de l’audition

Sensibilisation et éducation

Les troubles auditifs apparaissent la plupart du temps sur la durée. Tant que les oreilles fonctionnent, on ne se pose pas la question de les protéger et quand les dégâts sur l’audition commencent à se faire sentir, les dommages causés sont souvent déjà importants et irréversibles. Qui-plus-est, on ne fait pas toujours le lien entre l’exposition au bruit et la fatigue ou le stress ressentis. Protéger sa santé en adoptant des bonnes pratiques doit devenir un réflexe, à tout âge, au travail comme dans la vie privée. Pour adopter ces réflexes, encore faut-il avoir la possibilité d’une prise de conscience des conséquences auxquelles le bruit expose pour que la contrainte soit acceptable et qu’elle trouve sa place dans les préoccupations quotidiennes. C’est ce que le Messageur réalise dans des entreprises qui souhaitent intégrer des ateliers de sensibilisation dans leur plan d’action de prévention auprès des salariés.

Limitation de l’exposition au bruit

La limitation de l’exposition au bruit est essentielle pour prévenir les troubles de l’audition. Un environnement bruyant et une exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peuvent endommager les cellules ciliées de l’oreille interne, entraînant des problèmes d’audition tels que la perte auditive.

Il est donc important d’adopter certaines pratiques pour réduire l’exposition au bruit. Voici quelques bonnes pratiques à suivre :

  • Utilisez des protections auditives : lorsque vous vous trouvez dans un environnement bruyant, comme lors d’un concert, d’un chantier de construction ou de travaux de jardinage, il est essentiel de porter des bouchons d’oreille ou des casques antibruit. Cela permet de réduire le niveau de bruit qui atteint vos oreilles et de les protéger.
  • Évitez les environnements bruyants : dans la mesure du possible, évitez de rester dans des endroits bruyants pendant de longues périodes. Si vous devez vous trouver dans un tel endroit, essayez de prendre des pauses régulières pour permettre à vos oreilles de se reposer.
  • Régulez le volume sonore : lorsque vous écoutez de la musique ou regardez la télévision avec des écouteurs ou des haut-parleurs, veillez à ne pas régler le volume trop fort. Une exposition prolongée à un volume élevé peut endommager vos oreilles.
  • Sensibilisez votre entourage : informez vos proches et vos collègues sur les risques liés à l’exposition au bruit excessif et encouragez les à adopter des comportements sains pour protéger leur audition.

En suivant ces bonnes pratiques, vous pouvez réduire l’exposition au bruit et prévenir les troubles de l’audition. N’oubliez pas que la protection de votre audition est essentielle pour maintenir une bonne santé auditive tout au long de votre vie.

Le repos auditif

Après avoir abordé l’importance de limiter l’exposition au bruit pour prévenir les troubles de l’audition, il est tout aussi crucial de parler du repos auditif. Le repos auditif consiste à accorder à nos oreilles une période de récupération et de détente après une exposition prolongée à des niveaux sonores élevés ou à des sons répétitifs.

Lorsque nous sommes exposés à un bruit constant et intense, nos cellules ciliées et notre système auditif en général peuvent être soumis à un stress important. Le repos auditif permet à ces cellules de se reposer et de se régénérer, aidant ainsi à prévenir les dommages auditifs à long terme.

Voici quelques pratiques à adopter pour favoriser le repos auditif :

  • Réduire l’exposition au bruit : évitez autant que possible les environnements bruyants et les activités génératrices de bruit intense. Prévoyez également des moments de calme dans votre journée pour permettre à vos oreilles de récupérer.
  • Faire des pauses auditives : si vous travaillez dans un environnement bruyant ou portez des écouteurs tout au long de la journée, accordez vous régulièrement des pauses auditives. Éloignez vous du bruit et trouvez un endroit calme pour vous détendre pendant quelques minutes.
  • Limiter l’utilisation de casques et d’écouteurs : une utilisation prolongée d’écouteurs ou de casques peut être fatigante pour nos oreilles. Essayez de limiter le temps que vous passez à les porter, et lorsque vous les utilisez, veillez à régler le volume à un niveau raisonnable.
  • Éviter les sons forts avant de se coucher : avant de vous coucher, essayez d’éviter les sources de bruit intense. Les sons forts peuvent perturber votre sommeil et compromettre la qualité de votre repos auditif.

En suivant ces bonnes pratiques et en accordant à vos oreilles le repos dont elles ont besoin, vous pouvez contribuer à prévenir les troubles de l’audition et à maintenir une bonne santé auditive tout au long de votre vie.

Les signes de problèmes auditifs à surveiller

Liste des symptômes courants

Il est essentiel de surveiller attentivement les signes de problèmes auditifs, car une détection précoce peut permettre une intervention plus efficace. Voici une liste des symptômes courants à prendre en compte :

  • Perte auditive : l’un des signes les plus évidents de problèmes auditifs est une diminution de la capacité à entendre. Cela se traduit par des difficultés à entendre ou à comprendre les conversations, notamment dans les environnements bruyants, ou le besoin de monter le volume de la télévision ou de la radio plus fort que d’habitude.
  • Acouphènes : les acouphènes se manifestent par des bruits ou des sons dans les oreilles, tels que des sifflements, des bourdonnements ou des grésillements. Si vous ressentez ces sons de manière persistante, cela peut être un indicateur de troubles auditifs.
  • Sensibilité aux bruits forts : si vous êtes de plus en plus sensible aux bruits forts et que vous ressentez une gêne ou de la douleur, il est possible que vous ayez des problèmes d’audition.
  • Difficulté à localiser les sons : si vous avez du mal à déterminer d’où proviennent les sons ou à localiser leur direction, cela peut être un signe de problèmes d’audition.
  • Difficulté à suivre les conversations : si vous avez du mal à suivre les conversations, en particulier dans des environnements bruyants, cela peut être un symptôme de problèmes auditifs.
  • Fatigue auditive : si vous vous sentez fatigué ou épuisé après avoir écouté pendant de longues périodes, cela peut également être un indicateur de problèmes auditifs.

Quand consulter un professionnel de l’audition

Si vous constatez la présence de l’un des symptômes évoqués précédemment, il est recommandé de consulter un professionnel de l’audition dès que possible. Un audiologiste ou un médecin ORL pourra évaluer l’état de votre audition et recommander les mesures appropriées. N’ignorez pas ces signes, car ils pourraient avoir un impact sur votre vie quotidienne et votre bien-être général.

Le Messageur se tient à la disposition des entreprises qui souhaitent intégrer à leur politique de prévention des risques liés au bruit un ou plusieurs ateliers de sensibilisation. Ces ateliers permettent aux participants d’appréhender les enjeux liés à l’audition et à sa préservation pour être en mesure de changer durablement les habitudes, notamment concernant le port des protections auditives.

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